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Limonest

Pour commencer cette visite dans le passé de notre village, il faut remonter au XIe siècle, pour trouver trace de la première mention de Limonest dans le cartulaire d’Ainay : « in villa quae vocatur Limonadas ».

Toponymie

Étymologie

Il existe trois hypothèses sur l'origine du nom Limonest, on peut penser au celte « limo », qui signifie l’orme ; ou à la limonite, minerai de fer présent dans la région ; ou au limonier, cheval mis dans les limons d’une voiture, allusion au trafic intense qui a toujours animé le village qui a toujours été traversé par la voie de passage entre Lyon et la Bourgogne, la première remontant aux Romains.

Une autre interprétation est aussi possible, Limonest viendrait de limon, la terre argileuse que les agriculteurs et les jardiniers connaissent bien dans la commune.

Étymologie

Vous n’avez que l’embarras du choix !

Un peu d'histoire

Les Romains nous ont laissé des traces. Au Puy d’Or, une pierre funéraire a été réemployée dans le mur d’une ferme. L’aqueduc romain du Mont d’Or a peut-être une branche à Limonest, maître Bolo écrit en 1844 dans l‘Album du Lyonnais : « l’un des aqueducs du Mont d’Or descend de la terre de la Barollière » ; ce qui est certain c’est qu’un autre aqueduc, celui de la Brévenne passe à La Bruyère.

Le plus ancien fief de Limonest se situe au domaine du Bois d’Ars, fondé selon la légende, par des chefs sarrasins au Vllle siècle ; son nom dérive du latin arsus signifiant brûlé, allusion à un incendie survenu au Xlle siècle ; le château a été reconstruit à la fin du XVe siècle par Étienne d’Ars.

Au Moyen-Âge, il y avait deux seigneuries à Limonest, la plus ancienne, le siège de la première paroisse, était à Saint-André-du-Coing ; son territoire s’étendait sur les deux versants du ruisseau du même nom, aujourd’hui partagés entre Limonest et Saint Didier, le château actuel est sur Saint Didier ; cette seigneurie dépendait du Chapitre de Lyon ; l’église paroissiale était aussi à l’origine la chapelle du château, elle existe toujours au bas du chemin de Saint-André.

La seconde seigneurie se trouvait à l’emplacement du château de la Barollière (qui n’a pris ce nom que beaucoup plus tard). C’était à l’époque une maison forte, qui dépendait de l’archevêque et du chapitre de Lyon ainsi que de la sénéchaussée de Lyon, mais la Justice était déléguée au châtelain.

L’ancienne église du hameau des Roches était située en haut de la montée des Roches, elle était de style roman et a été démolie en 1850.

Jean-Loup Barbier.